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L’Onu cherche à bannir les robots tueurs type Terminator

Pour le rapporteur spécial de l’Onu sur les exécutions sommaires et arbitraires, il faut fixer des limites aux robots létaux autonomes avant leur futur déploiement.
Un responsable de l’Onu a demandé que les robots ayant des capacités homicides autonomes soient bannis avant qu’ils existent.

Christof Heyns, rapporteur spécial de l’Organisation des Nations unies sur les exécutions sommaires, a demandé un moratoire sur les robots létaux autonomes (RLA en français, Lethal Autonomous Robotics ou LAR en anglais), qui dit-il pourraient avoir des graves conséquences sur les vies humaines en tant de guerre comme de paix.

L’enquêteur de l’Onu pour les droits de l’Homme estime qu’avant que cette technologie ne se développe, des pourparlers devraient être organisés pour établir un « groupe de haut niveau sur les RLA pour énoncer une politique de la communauté internationale sur la question ».

Dans un monde où pullulent déjà les véhicules aériens sans pilotes (UAV), y compris des drones de surveillance et des armes high-tech qui peuvent aller semer la dévastation à des milliers de kilomètres, des robots capables d’agir de façon autonome pourraient ne pas distinguer si une action est légale ou illégale, et des civils pourraient être soumis à la force meurtrière par des opérateurs qui ne sont physiquement pas présents.

Les paroles de Christof Heyms lorsqu’il a soumis son rapport (PDF, version en français) ont été bien accueillis par l’ONG Human Rights Watch (HRW), qui fait campagne sur le sujet depuis des mois. Le président Barack Obama a fait valoir que les drones sont le moyen le plus efficace de lutter contre le terrorisme.


Steve Goose, directeur de HRW, a commenté:


« Les Etats-Unis et tous les autres pays devraient appuyer et suivre l’appel de l’Onu à stopper tout plan de robots tueurs en cours. Il est possible d’arrêter la glissade vers des armements entièrement autonomes avant que des limites morales et légales soient franchies, mais seulement si nous commençons à tirer une ligne maintenant. »


Par Charlie Osborne | 31 mai 2013
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