
Le plus petit dragster du monde est suisse, et il vient de remporter une course
Une équipe suisse de l'université de Bâle s'est imposée à Toulouse ce week-end lors d'une course internationale de voitures moléculaires. Leur véhicule, le «Swiss Nano Dragster» a parcouru...100 nanomètres en un peu moins de sept heures
Un bolide en forme de dragster, un million de fois plus petit qu'une fourmi: c'est avec cette molécule de quelques dizaines d'atomes qu'une équipe suisse de l'université de Bâle a triomphé lors de la NanoCar Race, vendredi et samedi à Toulouse. Le Temps était sur place pour suivre cette aventure scientifique hors du commun.
L’excitation d’un jeu vidéo, couplé à la frénésie d’une course de voitures: NanoCar Race est une expérience scientifique inédite. Inédite, parce qu’elle voit s’affronter sur une piste les plus petites voitures du monde, un million de fois moins grandes qu’une fourmi. Ces bolides sont de minuscules molécules de quelques dizaines à centaines d’atomes baptisées Green Buggy, Nano-Wagon ou encore Nano-Windmill.
L’événement, organisé les 28 et 29 avril au Centre d’élaboration de matériaux et d’études structurales (CEMES) du CNRS à Toulouse, met en compétition six équipes internationales de chimistes et de physiciens. Chacune doit faire parcourir à sa voiture un trajet de 100 nanomètres, soit un dixième de millionième de mètre, répartis en deux virages et trois lignes droites sur une piste d’or pur, matériau prisé car réagissant très peu avec les voitures.
Pour déplacer les véhicules, les équipes leur «injectent» un courant électrique à l’aide d’une pointe de tungstène imprégnée d’or et dont l’extrémité est constituée d’un seul atome. L’énergie ainsi transmise fait vibrer les molécules qui bougent dans une direction a priori aléatoire. «Tout l’art des pilotes, c’est de transformer cette excitation en mouvement contrôlé», explique Gwenaël Rapenne, professeur à l’université de Toulouse et membre de l’équipe française Toulouse Nanomobile Club.
Source : Le Temps ( 25 clics )
Une équipe suisse de l'université de Bâle s'est imposée à Toulouse ce week-end lors d'une course internationale de voitures moléculaires. Leur véhicule, le «Swiss Nano Dragster» a parcouru...100 nanomètres en un peu moins de sept heures
Un bolide en forme de dragster, un million de fois plus petit qu'une fourmi: c'est avec cette molécule de quelques dizaines d'atomes qu'une équipe suisse de l'université de Bâle a triomphé lors de la NanoCar Race, vendredi et samedi à Toulouse. Le Temps était sur place pour suivre cette aventure scientifique hors du commun.
L’excitation d’un jeu vidéo, couplé à la frénésie d’une course de voitures: NanoCar Race est une expérience scientifique inédite. Inédite, parce qu’elle voit s’affronter sur une piste les plus petites voitures du monde, un million de fois moins grandes qu’une fourmi. Ces bolides sont de minuscules molécules de quelques dizaines à centaines d’atomes baptisées Green Buggy, Nano-Wagon ou encore Nano-Windmill.
L’événement, organisé les 28 et 29 avril au Centre d’élaboration de matériaux et d’études structurales (CEMES) du CNRS à Toulouse, met en compétition six équipes internationales de chimistes et de physiciens. Chacune doit faire parcourir à sa voiture un trajet de 100 nanomètres, soit un dixième de millionième de mètre, répartis en deux virages et trois lignes droites sur une piste d’or pur, matériau prisé car réagissant très peu avec les voitures.
Pour déplacer les véhicules, les équipes leur «injectent» un courant électrique à l’aide d’une pointe de tungstène imprégnée d’or et dont l’extrémité est constituée d’un seul atome. L’énergie ainsi transmise fait vibrer les molécules qui bougent dans une direction a priori aléatoire. «Tout l’art des pilotes, c’est de transformer cette excitation en mouvement contrôlé», explique Gwenaël Rapenne, professeur à l’université de Toulouse et membre de l’équipe française Toulouse Nanomobile Club.
Source : Le Temps ( 25 clics )
Matos : Vu+ Uno 4k
OS : VTI 11.0.1
Boisson : Bière (unité de comptage = 0,5 litre)