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Les constructeurs automobiles commencent à se regrouper pour faire face aux risques de piratage de leurs véhicules. Un organisme de recherche a été créé à cet effet.
Dans l'automobile, les cyberattaques restent cantonnées à des expériences d'informaticiens, sans chercher à nuire. Mais les experts semblent unanimes, il existe un véritable risque de piratage sur les voitures modernes. Elles possèdent aujourd'hui des dizaines de puces informatiques et des capteurs contrôlés par plusieurs dizaines de milliers de lignes de code. Pour l'heure, il n'y aurait pas d'urgence. Andrew Brown, vice-président de l'équipementier Delphi relativise le risque en précisant qu'il reste « difficile pour un pirate de s'introduire à distance dans les systèmes d'infodivertissement d'une voiture ».
Mais les autos vont devenir systématiquement connectées à internet et les possibilités d'attaques seront donc plus nombreuses. Une récente étude du cabinet Rolland Berger estime d'ailleurs qu'en 2018, les véhicules connectés représenteront 67% des ventes mondiales. De plus, les constructeurs automobiles et les équipementiers continuent de développer des systèmes embarqués toujours plus complexes, basés sur des protocoles et technologies souvent différents ne permettant pas de développer de grands antivirus, robustes, et compatibles avec tous les véhicules.
Battelle Cyber Innovations, un organisme de recherche à but non lucratif regroupant plusieurs constructeurs automobiles, a été crée pour répondre à ces inquiétudes et développer les moyens nécessaires à la défense des autos face aux cyberattaques. L'organisme milite notamment pour une approche à globale, l'échelle de l'industrie, et souhaite travailler avec les fabricants de téléphones. Ces appareils sont en effet de plus en plus connectés aux autos et deviennent susceptibles de véhiculer des virus.
Sources: Cartech
Dans l'automobile, les cyberattaques restent cantonnées à des expériences d'informaticiens, sans chercher à nuire. Mais les experts semblent unanimes, il existe un véritable risque de piratage sur les voitures modernes. Elles possèdent aujourd'hui des dizaines de puces informatiques et des capteurs contrôlés par plusieurs dizaines de milliers de lignes de code. Pour l'heure, il n'y aurait pas d'urgence. Andrew Brown, vice-président de l'équipementier Delphi relativise le risque en précisant qu'il reste « difficile pour un pirate de s'introduire à distance dans les systèmes d'infodivertissement d'une voiture ».
Mais les autos vont devenir systématiquement connectées à internet et les possibilités d'attaques seront donc plus nombreuses. Une récente étude du cabinet Rolland Berger estime d'ailleurs qu'en 2018, les véhicules connectés représenteront 67% des ventes mondiales. De plus, les constructeurs automobiles et les équipementiers continuent de développer des systèmes embarqués toujours plus complexes, basés sur des protocoles et technologies souvent différents ne permettant pas de développer de grands antivirus, robustes, et compatibles avec tous les véhicules.
Battelle Cyber Innovations, un organisme de recherche à but non lucratif regroupant plusieurs constructeurs automobiles, a été crée pour répondre à ces inquiétudes et développer les moyens nécessaires à la défense des autos face aux cyberattaques. L'organisme milite notamment pour une approche à globale, l'échelle de l'industrie, et souhaite travailler avec les fabricants de téléphones. Ces appareils sont en effet de plus en plus connectés aux autos et deviennent susceptibles de véhiculer des virus.
Sources: Cartech
Leni wistiti